Ce sera donc Nicolas Sarkozy
Nous y voilà… Depuis quelques jours déjà nous le sentions, les Français ont largement désigné Nicolas Sarkozy à
En 1993, donc, ce fut la débâcle, et les sentiments qui m’animaient alors sont semblables à ceux que je ressens aujourd’hui. Et curieusement, je me souviens de ce Nicolas Sarkozy, nouveau Ministre du Budget, et j’ai immédiatement compris que cet homme là avait un destin. Il a accompli son rêve aujourd’hui. Mais…
Mais… attention la réalité va reprendre le dessus pour lui, comme pour nous. Fillon, futur Premier Ministre ne semblait pas enchanté, et je le comprends à entendre le discours de cet illuminé. Il a beaucoup parlé de deux thèmes ce soir.
D’abord l’International, à commencer par l’Europe, vous savez celle qu’il veut faire sur le dos du peuple français. Les libéraux européens peuvent dormir tranquille, l’Europe de demain sera plus économique et moins sociale que celle d’aujourd’hui. Puis l’Amérique, à qui il veut donné des leçons d’environnement au nom de la grandeur de
Le second sujet, c’est celui de
Je voudrai finir simplement par un conseil à mes amis Lett, Roth et autre Karmann, qui vont se réjouir de cette large victoire. Sachez rester modeste dans la victoire, car demain il va falloir assumer ces décisions. Demain, une autre époque viendra, une France sociale démocrate naîtra. Et surtout soyez certain, qu’après le petit Sarkozy, loin derrière lui certes, le petit Maire, ou le petit Michaël défendra encore longtemps, corps et âme, ses convictions, et qu’il sera toujours sur le chemin de cette droite dure qui veut détricoter le droit du travail, le principe de solidarité. Notre nouveau Président veut qu’on travaille plus. Chiche, et qu’il en soit certain, tout le travail supplémentaire que je vais fournir servira à défendre la sociale démocratie, et à être sur la route de tous ceux qui pensent que le pouvoir leur appartient de par leur appartenance à l’UMP.
Oui, je serai une force de proposition et … d’opposition. Plus que jamais, mon combat socialiste prend un sens, un combat pour tenter de rejoindre l’autre route, l’étroite, la dure, la difficile, la courageuse mais la seule qui puisse mener à autre chose qu’à l’affairisme, au culte du marché et à la pensée unique.
Céleste Lett, plus que jamais je serai sur ta route, car dans quelques jours, nous avons un nouveau rendez vous devant nos concitoyens, et là, c’est toi qui va devoir assumer ...
Le moment sera alors venu de rendre des comptes , de lever les paradoxes, d’expliquer les confusions, il va falloir dire à nos concitoyens pourquoi l’étoile vers laquelle leurs mains se tendaient, ne se levait pas ...
Vive