Qui suis-je?

Publié le par Weber Michaël

Je suis né en 1974 à Sarreguemines. 

Je suis le fils de Raymond, agent de maitrise HBL retraité et de Suzanne Muller, qui a élevé ses 5 enfants, dont je suis le benjamin. Après avoir fréquenté l'école maternelle et primaire de Woelfling, je fréquente le collège puis le lycée au St Augustin à Bitche.

En 1992, après un bac A1, j'étudie l'histoire à la faculté de Strasbourg, ou j'obtiens mon DEUG en 1995, suivie d'une Licence.

Nous vivions avec modestie, au bord de la forêt et très à l'écart du village. Très attaché aux liens familiaux, et soucieux du bien être de mes semblables j'ai toujours à coeur d'aider mon prochain.

En 1994, avec quelques amis, nous créons l'association "Les Angélis", association des enfants de Choeur, qui permettent d'organiser des manifestations pour renforcer les liens entre les jeunes, en dehors du seul domaine religieux.

En mars 1995, la campagne aux élections municipales s'amorce. La liste sortante, dirigée par Roger Scheidler, ne sollicite pas le renouvellement de son mandat. Je me lance dans cette aventure, avec d'anciens conseillers municipaux. La liste passe dans son ensemble en juin 1995. Je deviens le plus jeune Maire de France à l'âge de 21 ans et mes adjoints seront Patrick Sinteff, Catherine Beck et Marc Lang, à qui succèdera Werner Engel en 1998.

En 2001, cette liste sera réélue, avec quelques nouveaux conseillers. Nous passons dès le premier tour. Les adjoints sont alors Werner Engel, Fabien Peiffer, Catherine Beck et Fabien Rauch.

En 1997, Gilbert Maurer, candidat PS, lance sa campagne un peu par hasard à Woelfling. Lors du lancement de cette campagne, je lui déclare mon soutien publiquement, à la surprise générale. Personne ne pouvait alors imaginé qu'il serait élu député en juin 1997. Ce fut une joie pour tous les socialistes de la circonscription.

En 1998, à 24 ans, je m'engage pour mon premier combat politique aux cantonales de Sarreguemines Campagne avec l'étiquette PS. J'obtiens 19,5% et je manque le second tour de 120 voix. Il opposera le Front National à Jean Karman, Maire de Rouhling.

En 2004, je suis candidat à nouveau, sur le même canton. Après une campagne très active, en faisant du porte à porte, j'obtiens 35,26% au premier tour, un résultat record dans ce canton.  Au second tour ce résulat passe à 46,35%, un résultat très encourageant pour les campagnes à venir. Lors de la même élection, je suis candidat aux élections régionales à la 19ème place, et je suis élu. Jean Pierre Masseret me confie une délégation au TER (Trains Express Régionaux), puis je suis élu Vice Président de la Commission Infrastructures et Transport aux côtés de mon ami Lionel Fournier, et Vice Président du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Enfin en juillet 2006, le Président Masseret me désigne Président de la Commission des Marchés Publics de la Région Lorraine.

Beaucoup de mes collègues Maires, furent surpris de mon engagement à gauche. Et pourtant cet engagement respecte ce que j'ai toujous été et défendu, et je suis par ce biais en parfaite harmonie avec ce que j'ai toujours voulu pour ce monde.

Comme je le dis plus haut, j'ai toujours été soucieux du bien être des autres. J'éxècre l'injustice, et je combat toutes les formes d'inégalités. Evidemment mes parents sont de gauches, et jamais je n'oublierai l'une des seules fois où j'ai vu pleurer mon père: ce fut le 10 mai 1981 à l'élection de François Mitterand. Je crois que même dans ses plus beaux rêves, il n'avait pas espéré voir les socialistes dirigés ce pays.

Mon combat politique est donc celui-là: faire avancer la gauche, faire en sorte que chaque jour j'apporte ma pierre à l'édifice socialiste. Comment le faire?

En restant en phase avec mes idées. Si j'étais un carriériste, c'est pas à gauche que je me serai déclaré, dans cette région ancrée à droite. Le socialisme que je défend, c'est d'abord la sociale-démocratie. C'est pour cette raison que j'ai accompagné Dominique Strauss Kahn dans ce combat à la désignation interne pour le candidat du parti socialiste. Son credo "dire ce que l'on va faire, et faire ce que l'on a dit".

Le monde est compliqué, les interactions sont nombreuses, et nos concitoyens attendent un discours de vérité, et je pense, qu'outre ses qualités d'homme d'Etat, il a un parler vrai incontestable. Définitivement c'est derrière DSK que je continue mon engagement, comme toujours, fidèlement.

En somme chaque matin, à mon réveil, devant la glace dans la salle de bains, je me pose deux questions:

1° Que vais-je faire aujourd'hui pour que Woelfling ressemble un peu plus à ce beau village dont je rêve souvent, un village avec des réseaux en souterrains, des services aux personnes, un village respectueux de l'environnement, etc...

2° Puis je me demande ce que je ferai aujourd'hui pour lutter contre les injustices et les inégalités, et faire avancer un peu plus encore une gauche de gouvernement.

Voilà mon engagement  et mon fil conducteur, qui me motivent quotidiennement.

Publié dans webermi

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